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Cet atelier donnera un aperçu théorique et pratique de l’approche anti-oppressive dans le champ de la santé mentale ou la psychiatrie. Dr Khoury mettra l’accent sur les mécanismes interdépendants entre un environnement organisationnel anti-oppressif et sa relation avec les expériences d’oppression des personnes usagères.
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Les intervenants en protection de la jeunesse vivent de l’adversité provenant du lien avec les clients (vécus traumatiques, violence…) et de l’organisation (surcharge de travail, manque de ressources…) les mettant à risque de vivre du stress, un épuisement professionnel, de l’usure de compassion, des symptômes de stress post-traumatique, impactant la qualité des services. Cette conférence présente d’abord une synthèse de la recension de la littérature sur la définition de la résilience et le cadre conceptuel présentant la définition de résilience choisie dans le cadre de l’étude qui porte sur la résilience des intervenants en contexte de stress chronique. L’étude a identifié des individus présentant un profil de résilience et d’autres de non-résilience. La comparaison de ces groupes a permis d'identifier une vingtaine de facteurs distinguant le profil de résilience (ex.: régulation émotionnelle, compassion, ajustement au client, appariement, sens au travail, supervision), dont certains faisant partie d'un modèle prédictif. La présentation visera à porter un regard à la fois scientifique, clinique et organisationnel sur la résilience. Basées sur la littérature et l’expérience terrain, des pistes de solutions pour nourrir la résilience des intervenants sont proposées en considérant l’essentiel équilibre entre les responsabilités organisationnelles et individuelles. Plusieurs facteurs de résilience sont similaires à ceux que l’on peut retrouver dans d’autres domaines impliquant de la relation d’aide.
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Cette présentation de trois heures propose une exploration approfondie de la problématique des abus sexuels chez les enfants, en mettant l’accent sur les conditions nécessaires pour favoriser le dévoilement et offrir un soutien adapté.
Dans un premier temps, nous aborderons les fondements essentiels pour comprendre cette réalité complexe : la définition des abus sexuels, leur prévalence dans différents contextes, ainsi que les impacts psychologiques, émotionnels et sociaux sur les enfants survivants. Une attention particulière sera portée aux facteurs qui soutiennent le processus de guérison, notamment l’importance du dévoilement et la qualité du soutien reçu au moment de celui-ci.
La deuxième partie de la présentation sera consacrée aux stratégies concrètes d’intervention visant à créer un environnement sécuritaire et bienveillant, propice au dévoilement. Nous explorerons les attitudes, les pratiques et les approches relationnelles qui permettent d’instaurer un climat de confiance, tout en identifiant les erreurs courantes susceptibles d’entraver ce processus délicat. Des pistes seront proposées pour contourner ces écueils et renforcer les capacités des intervenants à accueillir la parole de l’enfant avec sensibilité, rigueur et humanité.
Cette présentation vise à outiller les participant·e·s pour intervenir avec justesse et contribuer à briser le silence qui entoure trop souvent cette réalité.
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Cette présentation explore l’intégration des approches incarnées dans le travail social auprès de femmes ayant vécu de la violence sexuelle. À partir d’une recherche doctorale en phénoménologie féministe, elle propose un regard critique sur la littérature existante et sur les pratiques corps-esprit. L’objectif est d’outiller les intervenant·e·s à développer une posture réflexive et éthique afin d’intégrer, ou de questionner, ces approches de manière sécuritaire et adaptée aux divers contextes.
Après cette présentation, les participant.es seront en mesure :
- D’avoir une bonne compréhension du contenu de la littérature actuelle sur les approches corps-esprit en contexte de traumatismes et de se familiariser avec ses critiques.
- D’entamer une réflexion personnelle sur l’usage des approches incarnées et sa place dans leur pratique actuelle.
- D’examiner les discours qui influencent les pratiques en travail social.
- De proposer des pistes pour une intégration sécuritaire et adaptée des approches corps-esprit en intervention.
Cette formation vise à mieux comprendre les défis de l’installation des personnes immigrantes en Ontario et au Canada, en adoptant une approche intersectionnelle qui tient compte de la diversité des parcours et des besoins. Dans le cadre de la formation en travail social, les dimensions politiques et structurelles de l’immigration sont souvent peu abordées. Cette lacune limite la capacité des intervenant·e·s à saisir la complexité des obstacles parfois invisibles auxquels font face les personnes immigrantes dans leur processus d’intégration. Au-delà des compétences interculturelles, elle met l’accent sur les approches anti-oppressives. Les participant·e·s y trouveront des outils pour mieux saisir la complexité des réalités migratoires, adopter des pratiques inclusives et renforcer leur rôle dans la défense des droits et la justice sociale.
Critères Dx selon DSM-5, prévalence, causes, mythes, impacts, particularités, la différence avec syndrome de Diogène, enjeux de société, principales techniques/approches d’interventions à privilégier et suggestions d’outils d’interventions adaptés à la clientèle.
Objectifs clés du webinaire: Démystifier le TAC, connaître les meilleures pratiques d’interventions auprès de la clientèle vivant avec une problématique d’encombrement exagérée.
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Nous ferons état des principaux enjeux de polarisations sociales actuelles, du processus d’évaluation et d’intervention à privilégier auprès d’une clientèle radicalisée.
Thèmes abordés :
- Comprendre les phénomènes de radicalisation
- Les différents types de radicalisation
- Les modèles d'intervention à privilégier
- Quelques études de cas
Objectifs :
Se familiariser avec la problématique des polarisations sociales menant à la violence dans les milieux scolaires, cliniques et communautaires.
Identifier les facteurs de risque et de protection individuels et du milieu qui favorisent la compréhension et l'intervention dans un contexte de violence.
Identifier des pistes de prévention, d'évaluation et d'intervention à considérer lors des situations de radicalisation pouvant mener à la violence.
Les femmes présentent davantage que leurs vis-à-vis masculins des troubles de dépression et d’anxiété. Ainsi, récemment, les femmes âgées de 15 à 24 ans étaient plus susceptibles d’avoir une incapacité liée à la santé mentale que les hommes du même groupe d’âge. (Nous rappellerons dans l’exposé les définitions de ces troubles mentaux.) Il faut s’interroger sur la vulnérabilité des femmes à ces problèmes de santé mentale. Est-ce la génétique ? Est-ce les abus et la négligence avant l’âge de 16 ans ? Est-ce l’environnement ? Une réponse à ces questions sera offerte dans l’exposé.
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Cet atelier permettra aux travailleur·euse·s sociaux·ales de découvrir des techniques pratiques inspirées de la thérapie EMDR pour enseigner aux parents comment offrir de la co-régulation à leurs jeunes enfants. Les participants exploreront le pouvoir de la théorie polyvagale et des approches EMDR dans le domaine de la parentalité et apprendront à appliquer des techniques de ressourcement telles que le « Contenant », le « Lieu sûr » et des techniques de ressourcement basées sur le système nerveux pour aider les parents à gérer leurs états émotionnels et à modéliser une régulation saine pour leurs enfants. L’atelier abordera également la technique du « Modèle du Futur » pour donner aux parents les moyens de faire face à des situations difficiles avec confiance. En intégrant ces outils à leur pratique, les travailleur·euse·s sociaux·ales pourront soutenir les parents dans le renforcement des attachements sécurisés et la promotion de la résilience émotionnelle chez leurs enfants.
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L’étude de l’agentivité gagne en popularité dans les dernières années, alors qu’on s’intéresse entre autres de plus en plus aux décisions et aux actions prises par les jeunes en situation de vulnérabilité et à ce qui peut contraindre cette agentivité. Alors que l’objectif de ces études est de s’intéresser au pouvoir que ces jeunes ont sur leur parcours de vie, de faire l’étude de leur agentivité peut également comporter des pièges dans lesquels il faut éviter de tomber (Lister, 2004). En effet, la ligne est mince entre reconnaitre l’agentivité des personnes en situation de vulnérabilité et le fait de les tenir responsable du contexte dans lequel elles se retrouvent. De plus, en mettant l’emphase sur l’agentivité, il y a un risque d’idéaliser celle-ci et d’oublier que ce ne sont pas toutes les formes d’agentivité qui sont constructives. Cette idéalisation de l’agentivité peut également nous mener à ne considérer comme agentif que les actes permettant aux individus de se sortir du contexte de vulnérabilité. Cette non-considération de l’agentivité « du quotidien » pourrait mener à invisibiliser les efforts faits par les individus pour survivre dans le contexte de vulnérabilité (Honkasalo, 2008).
Dans le but de reconnaitre, dans le récit de jeunes femmes en sortie de placement, toutes les formes d’agentivité présentes, ce webinaire s’attardera à faire ressortir, pour chacun des types d’agentivité du modèle de Lister (2004; 2021), la forme que cela prend pour ces jeunes femmes. La présentation permettra également d’identifier ce qui a pu favoriser ou contraindre leurs décisions et leurs actions.
La présentation s’appuie sur une analyse de données secondaires réalisées à partir d’entrevues semi-dirigées s’appuyant sur une adaptation du Life Story Interview (Lanctôt, 2020; McAdams, 2008). Lors de ces entrevues, 20 jeunes femmes avec une expérience de placement ont pu s’exprimer sur les grandes étapes de leur vie, dont leur entrée dans la vie adulte. L’analyse de cette portion des entrevues a permis de faire ressortir que certains types d’agentivité sont plus facilement mobilisés que d’autres par les jeunes femmes en sortie de placement, la dimension personnelle de l’agentivité telle que décrite par Lister (2004; 2021) semblant davantage à la portée des participantes que sa dimension politique et citoyenne. Des implications de ces résultats en ce qui concerne les politiques et pratiques en travail social et protection de la jeunesse seront partagées avec l’audience.