L’Association canadienne des travailleuses et travailleurs sociaux (ACTS) partage l’horreur de la nation à la suite de la découverte des restes de 215 enfants sur les terrains d’un ancien pensionnat de Kamloops, en Colombie-Britannique. La Première Nation Tk’emlúps te Secwépemc et toutes les communautés autochtones du Canada qui pleurent ces enfants et d’autres encore sont au cœur de nos pensées.
Bien que cette découverte soit révoltante, elle n’est pas choquante, car ces morts connues, mais des tombes inconnues, sont le résultat de l’oppression systémique, du racisme et du génocide infligés aux communautés autochtones de notre pays — dont de nombreux aspects sont encore en cours aujourd’hui. Notre association demeure déterminée à réparer ces torts. Vous trouverez plus d’information à ce sujet dans notre Déclaration d’excuses et d’engagement à l’égard de la réconciliation et dans notre Carrefour de la réconciliation.
Nous ne pouvons pas et ne devons pas non plus parler au nom des communautés autochtones. Nous faisons plutôt écho aux appels à l’action des dirigeants et des organisations autochtones qui réclament la mise en œuvre rapide et complète des appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation et les outils nécessaires pour effectuer des recherches sur les autres terrains des pensionnats du Canada — recherches qui doivent être menées par les nations et les collectivités concernées, de leur propre chef et à leur propre rythme.
Aujourd’hui, le 1er juin, marque le premier jour du Mois national de l’histoire autochtone, le moment idéal pour le gouvernement du Canada d’agir rapidement et immédiatement pour adopter le projet de loi C-5, faisant du 30 septembre la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.