Le Centre Muriel McQueen Fergusson pour la recherche sur la violence familiale (CMMF), l'Association des travailleurs sociaux du Nouveau-Brunswick, et l'Association canadienne des travailleuses et travailleurs sociaux (ACTS) ont élaboré une série de quatre webinaires, deux en anglais et deux en français. Nous vous présentons ci-dessous un aperçu du premier de cette série.
Cliquez pour accéder à l'enregistrement de la présentation.
Conférencière : Rina Arseneault, C.M., M.Serv.Soc., TSI, codirectrice, Centre Muriel McQueen Fergusson pour la recherche sur la violence familiale (MMFC)
Résumé de l'exposé
Les traumatismes sont le résultat de l'incapacité d'une personne de composer avec des situations accablantes. Expliquer la violence conjugale en s'inspirant d'une approche tenant compte des traumatismes subis nous permet de mieux comprendre certains comportements que pourraient adopter des personnes tentant de composer avec la douleur émotionnelle, psychologique et physique occasionnée par la violence. De nombreux aspects de la vie des survivants et survivantes de violence peuvent résulter d'expériences traumatisantes. Si on ne les examine pas par le prisme de traumatismes, on pourrait inopportunément considérer ces changements comme une pathologie plutôt que comme un moyen d'adaptation à la situation vécue.
Cette présentation définira ce qu`on entend par une approche tenant compte des traumatismes subis et traitera de l'importance d'intégrer les connaissances relatives aux traumatismes dans les politiques, les processus et les pratiques. Une approche tenant compte des traumatismes subis cherchera activement à éviter une retraumatisation.
Objectifs d'apprentissage
· Approfondir nos connaissances des incidences qu'ont les traumatismes sur la vie des gens.
· Améliorer nos capacités d'élaborer des programmes et services appropriés et tenant compte des traumatismes.
· Réfléchir aux moyens d'intégrer cette analyse et cette approche dans notre travail quotidien avec nos partenaires et collègues.
Le Centre Muriel McQueen Fergusson pour la recherche sur la violence familiale
Le Centre Muriel McQueen Fergusson pour la recherche sur la violence familiale (CMMF) a pour mandat d'entreprendre et de soutenir des activités qui contribueront à l'élimination de la violence conjugale et de la violence envers les femmes et les enfants dans notre société. Le CMMF offre une perspective régionale et nationale pour la recherche universitaire dans le domaine de la violence familiale et cherche activement la participation de chercheurs de partout au pays pour réaliser son mandat. Sachant que l'éducation contribue de manière cruciale à éliminer la violence conjugale, le CMMF a élaboré un certificat sur les enjeux de violence familiale à l'Université du Nouveau-Brunswick. Dans la collectivité, le CMMF a conclu des partenariats avec des organismes provinciaux et nationaux afin de mettre au point des occasions de développement professionnel centrées sur la violence familiale et la violence conjugale.
Rina Arseneault, C.M., M.Serv.Soc., TSI
Rina Arseneault est dircetrice adjointe du Centre Muriel McQueen Fergusson pour la recherche sur la violence familiale (CMMF) depuis novembre 1993. Elle détient une maîtrise en travail social et est une travailleuse sociale inscrite. De 2001 à 2003, elle a œuvré au sein des Services psychiatriques d'urgence et de la Clinique de VIH/SIDA de l'Hôpital de l'Ottawa.
Elle est reconnue comme une activiste et une éducatrice sur les enjeux féminins. Elle a été à l'origine de multiples possibilités et ateliers de formation. Son expérience inclut un travail intensif auprès d'organisations communautaires, de chercheurs individuels, d'organismes gouvernementaux, des médias et de victimes de violence.
En 1997, le Conseil consultatif sur la condition de la femme du Nouveau-Brunswick a honoré Rina en lui décernant son Prix de reconnaissance pour sa contribution à l'amélioration de la situation de la femme au Nouveau-Brunswick.
En 2002, elle a reçu le Prix de la Fondation Muriel McQueen Fergusson pour son travail sur la problématique de la violence familiale et la violence faite aux femmes.
En 2014, elle a été nommée membre de l'Ordre du Canada, l'une des distinctions civiles les plus élevées de notre pays, qui reconnaît les réalisations exceptionnelles, le dévouement envers la collectivité et le service à la nation. Elle est reconnue pour sa contribution en tant que chercheuse, en tant qu'activiste, auteure et éducatrice vouée à l'éradication de la violence familiale.