L’Association canadienne des travailleuses et travailleurs sociaux (ACTS) reconnaît avoir joué un rôle dans la mise sur pied des pensionnats indiens et soutenu une vision de l’aide sociale à l’enfance qui cautionnait des politiques discriminatoires, nées d’un désir de déposséder les peuples autochtones de leurs terres, et qui a mené à la rafle des années soixante.

L’ACTS s’excuse sincèrement d’avoir contribué aux injustices imposées aux peuples autochtones. Dans la présente déclaration, l’Association explique de quelles façons elle a été — et est encore à bien des égards — responsable du déni systémique et de l’inégalité tels qu’ils se manifestent dans le domaine du travail social.

L’ACTS espère qu’en reconnaissant publiquement, avec humilité, les actes répréhensibles passés et présents, elle amorcera un dialogue honnête et transparent sur le chemin de la réconciliation. Selon la Commission de vérité et réconciliation (CVR), « l’importance du dévoilement de la vérité ne devrait pas être sous-estimée ; ce dévoilement permet de restaurer la dignité humaine des victimes de violence et de demander des comptes aux gouvernements et aux citoyens ». C’est aussi ce que croit l’ACTS.

 

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